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Roscoff : conforter la digue de Laber, avant les grandes marées
Article de journal
A Roscoff dans le Finistère, la digue de Laber appartient à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP). Fragilisée, elle a fait l’objet d’un confortement d’urgence et d’une interdiction de passage à la veille des grandes marées du printemps.
Crédit photo : archives Ouest France
« La digue du Laber est l’objet de toutes les attentions. Afin de la consolider, des travaux de rejointoiement vont être entrepris cette semaine », écrit le quotidien Ouest France. Cette digue historique située à Roscoff, en bord de plage, protège notamment le château de Laber, un bâtiment historique, qui a longtemps appartenu à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le château a été racheté par la commune de Roscoff, mais la digue reste la propriété de l’AP-HP.
« L’apparition récente de trous et de galeries accroît encore davantage la fragilité de l’ouvrage, propriété de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) », précise Ouest France. Qui ajoute : « Ces désordres ont été constatés par les services techniques de la ville, missionnée par le propriétaire pour assurer l’entretien et la surveillance de l’ouvrage ».
Le 23 mars, un arrêté municipal a été pris pour interdire l’accès au chemin côtier au niveau de la digue du Laber. En cas de météo défavorable lors des grandes marées d’avril, une surcôte risquerait de créer une brêche dans la digue.
Précisions apportées par le Télégramme de Brest :
« Des sacs d’1,5 t de granulats seront positionnés en contrebas et permettraient de colmater les brèches si besoin. À plus long terme, Setec Hydratec préconise de réaliser un diagnostic géophysique complet de l’ouvrage avant que l’AP-HP ne lance les travaux qui devaient débuter courant avril et qui ont été ajournés en raison du confinement. »
Jeudi 9 avril, jour du plus fort coefficient de marée de la saison (117), la digue devrait être sur haute surveillance.
Construit au 19ème siècle, le château de Laber, dont la digue assure la protection, a servi de lieu de soins de la tuberculose, sous l’égide de l’AP-HP. Il est inutilisé depuis des années. Mais la digue sert toujours.
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