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Digue en zone urbaine

Bonjour à tous
Nous sommes à la recherche de retours d’expériences concernant la mise en place de système d’endiguement en zone urbaine. Une de nos communes se révèle très problématique avec de nombreux propriétaires (habitation faisant parfois office de digue), des tronçons de natures très diverses (murs, digue en terre…) avec des accès pour la surveillance et l’entretien souvent difficiles…  Actuellement nous avons lancé une étude type AMC qui devrait sortir courant 2020 pour déterminer le devenir de l’endiguement actuel et définir le futur système d’endiguement, en attendant si des membres du forum ont des retours d’expériences sur ce sujet.
Merci d’avance.
Ferrer Guilhem
Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée
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Bonjour
la question est large.. et beaucoup de gestionnaires sont concernés. Je relaie par le présent message aux structures ayant un peu de recul et dont la composante urbaine est importante, mais peut-être que des précisions sur la question seront nécessaires?
Bien cordialement,
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Bonjour à tous,
Il s'agit effectivement des questions auxquelles nous avons affaire à Troyes…sans toujours avoir les réponses.
Je suis disponible pour échanger sur les questions d'accès et d'AMC. La question de certains éléments faisant office de digues comme les habitations, cela fera partie des investigations de l'étude de danger liée au système d'endiguement, mais pour le moment, nous ne sommes pas très avancés sur le sujet.
Cordialement,
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Bonjour,
La Métropole de Montpellier dispose d'un certain retour d'expérience en ce sens qu'elle gère la compétence de gestion du risque inondation depuis plus d'une dizaine d'année, que nous en sommes au 2ème programme PAPI, et que tout comme vous j'imagine, nous avons récupéré un certain nombre d'ouvrages dont nous travaillons actuellement à régulariser.
Si je comprends bien votre difficulté est d'avoir à gérer - GEMAPI faisant - des ouvrages historiques qui se révèlent être difficilement exploitable, sans la maîtrise foncière nécessaire pour leurs exploitations, et éventuellement sans la connaissance géotechnique permettant de réaliser les EDD ?
La méthode que nous avons adoptée (pour les ouvrages existants) est de lancer des missions de diagnostic initial, avec comme 1ère mission du prestataire de produire des CCTP d'investigations topo et géotech, en vue d'alimenter le marché de régularisation administrative et notamment les EDD. Nous avons pris plus d'1 an - et un certain budget ! - pour réaliser ces investigations, maintenant nous lançons les EDD. Nous enverrons ces études pour 1ère lecture par la DREAL avant dépôt officiel, et ce sont justement les services instructeurs qui veilleront à ce que le gestionnaire dispose de tous les moyens nécessaires (organisation, moyens, maîtrise foncière,… ) pour assurer le niveau de protection des ouvrages.
Si j'ai un conseil à donner, ce serait de faire un marché unique comprenant diag, DAE et EDD (modélo comprise). Je jongle avec 3 prestataires (sans parler des géomètres et géotechniciens), c'est galère, je n'arrive pas à tenir un planning. Heureusement que le décret 2019 a décalé les délais d'autorisation pour les digues de classe C smile
On peut échanger plus si ça peut aider.
Vivien
Modifié il y a 4 années, 2 mois
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Si vraiment faut rendre service, je veux bien venir passer une semaine dans l'Hérault pour échanger avec vous à ce sujet 8-)
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Aller va pour un séminaire digue à Montpellier. On offre les huitres.
Merci pour ton dévouement smile
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Bonjour,
Merci de vos réponses, c'est rassurant de voir des problématiques similaires ^^.
Pour vous donner une idée  :

La question étant de connaître l'emprise latérale de la digue (surtout dans le cas d'habitations sur la digue) pour pouvoir définir clairement les servitudes, mais je nous vois mal mettre en place une servitude qui passe directement dans la maison (utilité??). Comment est définie l'emprise latérale d'une digue ? L'épaisseur nécessaire pour résister à la force de poussée de la crue de référence? L'arrêté de classement (dans ce cas là, chez nous c'est une simple ligne sur un plan)? J'ai du mal à voir comment conventionner ce type d'ouvrage sans passer par l'expropriation ou la construction d'un ouvrage contre la maison dont nous serions le propriétaire/gestionnaire (réduction de la section d'écoulement).
Vivien NGUYEN VAN
Aller va pour un séminaire digue à Montpellier. On offre les huitres.
Merci pour ton dévouement smile

Intéressantsmile , bonne semaine à tous.
Guilhem
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Bonjour,
Voilà un bon cas d'école ! enfin, un cas galère plutôt…
A mon sens, la 1ère question à se poser est "sur quel niveau de protection souhaitez-vous vous engager" ? Mettons que vous ayez spontanément envie de dire que le niveau de protection est le sommet du mur béton, ou 30cm de moins pour prendre en compte une revanche de sécurité, ton EDD devra justifier que cet ouvrage tienne pour une telle hauteur d'eau (maison comprise) => as-tu un DOE sur cette digue ? as-tu des études géotech ? si tu n'as pas d'élément pour calculer sa stabilité, ou que tu en as et que ton géotechnicien te dit que ça ne tient pas pour le niveau de protection, il faudra que tu rabaisses ce dernier. Le niveau de protection est vraiment l'engagement du MOA, il faut s'engager sur niveau de protection qu'on est sûr de garantir.
Ensuite pour ta déclaration, tu lances un relevé topographique complet de l'ouvrage (il te le faudra pour l'EDD de toute manière), cela délimitera précisément ton ouvrage.
Tu as le "droit" d'avoir des ouvrages singuliers le long de la digue, par exemple nous avons une porte de garde d'un port de plaisance (propriété ville) placée entre 2 tronçons de digues homogène, cette porte est ouverte tous les jours par la capitainerie, et bien celle-ci a été intégrée au système d'endiguement (pas le choix tu me diras) et nous avons une convention de gestion avec la ville en question. Par contre, nous avons dû, au travers de l'EDD, démontrer sa stabilité / NP (+ 1 scénario de défaillance structurelle à étudier). Pareil pour la maison sur ta photo, il te faudra des éléments sur ses fondations par exemple.
Pour l'exploitation, tout peut se conventionner. A vous d'analyser les risques. par exemple : nous allons construire une digue dont l'extrémité viendra se "poser" sur des murs de clôtures d'habitations. Nous avions 2 choix : faire des études de stabilité sur les murs existants pour savoir si on les intégrait au système d'endiguement, ou les démolir et un refaire un dans les règles de l'art. Nous avons opté pour la 2ème solution. Ca implique un surcoût, et c'est vrai que les collectivités ne sont pas égales quant au budget disponible pour assurer la GEMAPI comme il se devrait.
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Bonjour,
J'envisageais de solliciter le forum sur mes problématiques : structuration du syndicat (petite structure (100 km²) mais bien des enjeux inondation et digues (B et C)) et quelle niveau d'étude lancer (environ 3 km de digues, non déclarées, mais potentiellement en classes C et B, nouveau décret)
Murielle Papirnyk, SyGR (Gier Rhodanien, à Givors dans le Rhône).
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Bonjour,
J'envisageais de solliciter le forum sur mes problématiques : structuration du syndicat (petite structure (100 km²) mais bien des enjeux inondation et digues (B et C)) et quelle niveau d'étude lancer (environ 3 km de digues au pré recencement DDT, non déclarées, mais potentiellement en classes C et B, nouveau décret).
Je me raccroche ainsi à votre discussion pour la partie études, car j'ai les mêmes interrogations que vous, je pense que je vais m'orienter vers la démarche que tu proposes Vivien. Et ainsi partir sur un marché à tranches optionnelles ou à bons de commandes : tranche ferme sur : définition + diag + rédaction CC topo et géotech (+ optionnel : modélisation et EDD).
Je suis intéressée pour échanger nos exemples de cahiers des charges qui peuvent nous servir pour lancer nos études.
Par ailleurs, l'ARRAA organise une journée sur les travaux menés sur l'Yzeron le 18 février, mêlant restauration écologique, restauration de cours d'eau, digues…
Et également motivée pour le séminaire! Je ramènerai du saucisson lyonnais! smile
Murielle Papirnyk, SyGR (Gier Rhodanien, à Givors dans le Rhône) murielle.papirnyk@ville-givors.fr
(j'ai cliqué trop vite sur le message précédent!! smile)
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