Pour faire autoriser administrativement leurs systèmes d’endiguement, les intercommunalités ou leurs groupements doivent obtenir la « maîtrise foncière » des ouvrages de prévention des inondations, pour garantir qu’ils puissent y intervenir et ainsi exercer réellement la compétence GEMAPI. Plusieurs solutions juridiques existent, dont les servitudes d’utilité publique « MAPTAM » pour les terrains privés.
Lancée en 2000, la « Troisième correction » du Rhône est un vaste projet d’aménagements contre les crues du fleuve. Les premiers travaux ont débuté, mais les scénarii de rupture et d’aménagement font l’objet d’un réexamen, tandis que le Rhône a connu une crue historique fin juin.
Ce document vise à apporter des réponses les plus complètes possibles à des questions fréquemment posées autour de la compétence GEMAPI et de sa mise en œuvre. La dernière version de 2019 a été mise à jour en 2024.
L’IGN, le Cerema et Inria ont lancé un appel à communs pour le Jumeau numérique de la France et de ses territoires, ouvert à tous les acteurs publics et privés désireux de s’associer au projet.
Pour rendre opérationnelle une nouvelle Zone de Ralentissement Dynamique de Crue (ZRDC) qui surinondera des terres agricoles, l’EPTB Meurthe Madon a fait établir une servitude d’utilité publique, associée à un protocole d’indemnisation. C’est un processus complexe, qui demande des moyens, du temps et une bonne dose de concertation.
Le gouvernement a publié le 27 juin 2024 le décret détaillant les modalités d'application du nouveau droit de préemption pour l'adaptation des territoires au recul du trait de côte issu de la loi Climat et résilience de 2021
La Stratégie nationale pour la mer et le littoral (2024 - 2030) a été adoptée par décret le 10 juin 2024. Retrouvez les mesures en faveur de la prévention des risques et de la gestion du trait de côte.
La végétation ligneuse (arbres) sur les digues contribue à la biodiversité, mais elle augmente les risques de brèche et d’inondation. Sa gestion relève d’un délicat compromis qui peut être atteint par un plan de gestion pluriannuel.
Mis à l’épreuve lors de la crue de juin 2018, quatre ouvrages de stockage temporaire situés à Châteaubriant et Soudan ont été rénovés en 2023 par l’EPTB Eaux & Vilaine. Des nouveaux ouvrages sont à l’étude.
Ces derniers mois, plusieurs organismes ont monté des outils participatifs pour informer et échanger autour des digues. Nous vous proposons un petit tour d'horizon (non exhaustif) de quelques outils.
Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (MTECT) lance un nouvel appel à projets destiné à soutenir la mise en œuvre de solutions fondées sur la nature (SfN) dans les communes et les EPCI littoraux. Les lauréats bénéficieront d’un soutien financier, d’une mise en réseau, d’une visibilité et d’une valorisation de leurs actions.
Les élus du bloc communal (communes et EPCI-FP) sont appelés à répondre à la consultation du Sénat. Objectif : examiner les moyens à déployer pour améliorer la gestion de crise et la prévention des inondations
Le service Restauration Terrain Montagne (RTM) de l’ONF vous sollicite pour un questionnaire afin de réaliser une étude accidentologique des digues en contexte torrentiel. Participez à leur enquête avant le 15 juin ! Les résultats profiteront à tous puisqu'il s'agit d'améliorer les connaissances et de proposer à termes des méthodes pour la réalisation des études de dangers (objectif : des EDD mieux adaptées au contexte singulier du torrentiel)
A Meylan en amont de Grenoble, la digue en terre entre l'Isère et le lac de la Taillat a subi d’importants dégâts. Le confortement d’urgence, décidé par le Symbhi, a nécessité plus de 9000 m3 d’enrochements
Pour les digues en terre, une des principales causes de brèche en situation de crue provient des érosions internes dites « de conduit ». Grâce à l’essai d’érosion HET développé par l’INRAE, il est possible de mieux prévoir ce risque d’érosion. Le test vient d’être normalisé, ce qui renforcera son utilisation.
Epis, enrochements ou digues, quand ces ouvrages ne luttent pas contre le risque submersion mais contre l’érosion, quel mode de gestion prévoir ? Sur l’île d’Oléron, des solutions se dessinent.
[Mise à jour du 13 mai : lire en fin d’article le droit de réponse de la commune de Brée-les-Bains]
Prévu en bord de Charente sur plus d’un kilomètre, le futur système d’endiguement est dimensionné pour un aléa de niveau « Xynthia + 20 cm ». D’autres endiguements suivront sur la communauté d’agglomération.