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Vente d'ouvrages Etat dont la gestion a été transférée : à qui les bénéfices?

Article de journal


À Saint-Malo, les habitants pourront peut-être assister dans quelques mois à une vente hors du commun. 500 brise-lames, qui ornent la plage de Sillon, doivent être changés. Un chantier exceptionnel, pour des pièces qui ne le sont pas moins. Ces petits bouts d'histoires, auxquels Chateaubriand faisait déjà référence dans ses Mémoires d'outre-tombe, ont acquis, au cours de leurs 200 ans d'existence, une grande valeur sentimentale et financière auprès des Malouins. Une manne que se disputent aujourd'hui l'agglomération et l'État.

Au départ, il s'agit d'une simple évolution administrative. Jusqu'alors ces milliers de brise-lames, chargés de casser les vagues et de limiter leurs effets sur les fortifications de la ville, étaient la propriété de l'État. Les différentes lois de décentralisation de ces dernières années ont confié la « gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations» (Gemapi), aux intercommunalités. C'est donc Saint-Malo Agglomération qui doit récupérer ce bien. Afin de transférer un ouvrage en parfait état, des travaux doivent être menés après l'été pour changer les 500 fûts de chêne les plus abîmés.

Tout aurait pu en rester là si l'annonce de ces travaux, n'avait soulevé l'appétit de nombreux artistes, architectes ou de simples habitants de la commune, intéressés à l'idée d'acquérir un marqueur de l'identité locale. «On a eu pas mal d'appels de restaurateurs, de sculpteurs et d'autres», reconnaît-on à l'agglomération, qui déroute à chaque fois vers la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM), en charge de l'édifice pour le compte de l'État. Contactée par le Figaro la DDTM n'a pas souhaité répondre.

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Contributeur

Perrine BROUST

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